Epreuve santé : une opportunité (suite)

Pour faire suite à l’article précédent, je vais mettre l’accent sur les émotions.

Les émotions

Les émotions, ces sensations, sentiments que nous vivons bien ou mal selon les circonstances et selon nos humeurs. Ces émotions, que pour la plupart selon notre éducation l’on nous a appris à ignorer. Ces émotions toujours présentes qui nous envahissent dans les moments les plus délicats où nous aimerions pouvoir garder notre calme, notre dignité, notre impassibilité.

Mais contrairement à une certaine éducation où il nous a été dit et répété qu’il ne fallait pas pleurer, dire ce que nous pensons, bien se tenir, ne pas répondre, ne pas rire bruyamment et j’en oublie, il est extrêmement important de laisser sortir nos émotions. Il est essentiel de vivre nos émotions sous peine de les voir se former, se cristalliser dans notre corps et créer un problème de santé qui ressortira à un moment ou à un autre sous une forme ou une autre selon nos sensibilités, nos croyances et nos peurs.

Les 5 émotions les plus importantes répertoriées sont :

• la colère
• la joie
• la tristesse
• la peur
• le dégoût

Ces 5 émotions se déclinent également en autant de variations que ce que nous pouvons ressentir.

En médecine chinoise, ces émotions correspondent chacune à un organe du corps humain tel que respectivement :

• le foie
• le cœur
• les poumons
• les reins
• la rate

De ce fait, les émotions engendrent des répercussions et des conséquences sur ces organes selon la façon dont elles sont vécues.

J’en reviens donc à ce que je disais au début de l’article, il est important voire essentiel de se laisser aller à nos émotions, de les reconnaitre pour ce qu’elles sont, de les accepter et de les ressentir pleinement.

Ces ressentis peuvent durer un certain temps selon les personnes. Mais attention à ne pas s’y perdre non plus. Se laisser ressentir ne veut pas dire se laisser engloutir. Alors, il est important de remonter et d’en sortir, car y rester signifierait que nous n’acceptons pas les changements.

Ces périodes plus ou moins longues ne sont pas vécues de la même manière selon les personnes, certaines s’en sortiront seules après un moment passé à se morfondre, à digérer, prendront le temps de faire le deuil que ce soit d’une personne ou d’une situation alors que d’autres se mettront en action – attention ce peut être une façon de fuir les émotions – les mettre de côté n’est pas une bonne idée, il y a toujours un retour de flamme. Et d’autres encore auront besoin d’être aidées. Il existe aujourd’hui différentes techniques d’accompagnement très efficaces, il est seulement important de trouver le bon accompagnant dans cette démarche.

Point à éclaircir : faire le deuil. Ne se rapporte pas seulement à la perte d’un être cher, qu’il soit humain ou animal. Faire le deuil se rapporte aussi à une séparation, un divorce, un changement professionnel difficile ou non, un déménagement, dans tous les cas, tout changement fort et important dans notre vie.

Epreuve santé : une opportunité – Le changement

Si nous observons bien ce qu’il se passe autour de nous, la vie elle-même est en constant changement. Dans une journée, il se passe beaucoup de choses, dans une semaine, un mois, une année, etc. Le temps change, les saisons passent, le monde bouge, la Terre tourne. Les gens naissent, grandissent, vieillissent. Bon, c’est un fait, plus ou moins bien selon le caractère de chacun, mais quoi qu’il en soit ils changent.

Selon les époques, nous observons aussi que certaines choses reviennent. Un exemple, les meubles vintage, ces meubles nouveaux dans les années 1950/1960 qui sont revenus à la mode tout en étant réinventés. Tout en étant revenus dans nos maisons, ils ne sont pas exactement identiques. Ils ont été modernisés, mis au goût du jour. Ceci est valable à toute époque et pour divers domaines de la vie courante.

C’est un exemple que le changement est constant, renouvelable et immuable. Qu’il est important de continuer à avancer, de vivre chaque expérience qui se présente, chaque jour, même s’il n’y a rien de particulier. De simplement être là, conscient que nous respirons, que nous sommes là où nous devons être et de vivre ces moments le mieux possible quelles que soient nos émotions, que nous soyons tristes, en colère ou joyeux, ou en passant par toutes les nuances de ces émotions.

Ressentir ces émotions, c’est VIVRE, tout simplement.

Alors, pourquoi se gêner, pleurons, rions, crions, chantons ; vivons quoi !

Saisissons notre chance !

Bonne semaine

Valérie